Semer la solidarité
Ce projet est réalisé à mon école depuis quelques années et consiste à la base à récolter des fonds pour l’organisme Oxfam-Québec qui dirige cette campagne. Oxfam-Québec utilise ces fonds pour aider plusieurs communautés dans le besoin à créer et gérer des jardins pour se nourrir et plus. La partie qui me concerne est comment nous récoltons ces fonds. En fait, on fait pousser des semis à l’école et vers la fin de l’année scolaire, on les vend aux élèves, parents, enseignants, etc. Voici, en résumé, les différentes étapes qui ont été nécessaires à la réalisation du projet.
- Pour faire des semis, la première étape est d’avoir le matériel nécessaire. Dès le début de l’année, on met de côté des rouleaux de papier de toilette vides et des contenants de plastique de toutes sortes qu’on pourra utiliser plus tard. Rendu en février, on en a accumulé une assez grosse collection! Cela nous permet de débourser moins d’argent pour des bacs à semis.
- Ensuite, au mois de février, on met en commun tout ce qu’on peut contribuer, comme des restes de semences, de la terre, etc. Le matériel manquant est acheté avec le budget du conseil.
- Enfin, un midi, on se regroupe dans notre local et le plaisir commence! On met des rouleaux de papier hygiénique vide dans les bacs de plastique recyclés, on les remplit de terre, on plante une semence, on les arrose et on passe au prochain bac. On identifie chaque contenant selon ce qu’il contient, que ce soit des tomates, des concombres, des haricots, etc.
- Puis, on distribue un bac de semis par classe dans l’école. Dans chaque classe, une élève est responsable d’arroser les plantes et de s’en occuper. Les autres semis sont placés sous des néons obtenus grâce au prix Desjardins dans la salle commune de l’école. Les enseignants et les élèves passant par là sont invités à les arroser si personne ne l’a fait ce jour-là. Un calendrier avec la signature de la personne ayant arrosé chaque jour permet d’éviter que les pauvres plantes ne meurent noyées.
- Finalement, lorsque les plants ont atteint une bonne grosseur, on planifie la vente. On annonce la date choisie sur le site de l’école, les médias sociaux, à l’intercom, etc. Souvent, des enseignants et des parents nous donnent leurs surplus de semis ou des fleurs de leurs jardins pour qu’on ait plus de plantes à vendre.
- Pour finir, on s’installe un midi devant la salle commune de l’école et la vente commence. Chaque plant est vendu à 1$, 2$ ou 5$ dépendant de leur grosseur et force. Des élèves s’occupent de la caisse et d’autres du « service à la clientèle ». En bref, c’est une expérience assez amusante. Par la suite, on compte l’argent amassé. Le montant augmente d’année en année avec l’expérience qu’on gagne et l’an passé nous avons accumulé plus de 300$. Une grosse partie du montant, variant entre 50% et la totalité, est envoyée à Oxfam-Québec pour leur campagne. Le reste va dans le budget du conseil pour les semis de l’année suivante.
Bonjour ,
Je m’appelle Noah Maher et j’aimerais devenir Ministre pour ma région donc l’Outaouais. J’aimerais savoir si vous allez encore demander d’être nommé encore une fois au SJCC18 en mai.
Salut Noah,
Je serai présente au SJCC18 en mai. Cependant, je ne vais pas me présenter une deuxième fois pour être ministre, puisque je m’en vais au CÉGEP l’an prochain. Donc, tu peux poser ta candidature sans problème.
Au plaisir de te rencontrer en mai,
Sabrina Kirk