Daphnée
Blais

Premier texte d’une série de trois, portant sur l’alimentation.

Polluer ou ne pas polluer, si telle était toute la question, le choix serait très simple. Après tout, personne ne veut des problèmes qui planent sur notre environnement, personne ne tient à être partiellement responsable de catastrophes naturelles meurtrières et personne n’espère que la fin du monde arrive bientôt. Malheureusement, en pratique, manger strictement végane, strictement bio, strictement local et strictement en vrac peut s’avérer plutôt ardu, déjà que c’est difficile de s’y retrouver parmi tous ces termes.

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S’il existait un moyen de réduire considérablement l’empreinte carbone de son assiette sans faire le moindre effort et sans dépenser le moindre sou, le feriez-vous? En fait, quelle excuse aurions-nous pour ne pas le faire? Surtout que cette action consiste simplement à moins jeter de nourriture. Sérieusement, quelle défaite, autre que la lâcheté et la paresse, avons-nous pour gaspiller autant?

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Qui n’aime pas le temps des Fêtes, cette merveilleuse période de l’année où on dépense à l’extrême, où on croule sous la pression de trouver le cadeau parfait et où on érige nos dépotoirs plus haut que l’Everest. Quand on pense à Noël, les premières images qui viennent en tête ne sont plus la famille et le partage, ce sont les achats. Désormais, l’esprit de Noël se résume en ces trois mots : dépenser, impressionner et recevoir.

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Honnêtement, il y a des moments où j’aimerais pouvoir modifier les lois de la nature à mon avantage. Retirer des mots comme dévastation ou conséquences du dictionnaire juste pour que ces concepts cessent d’exister. La vie deviendrait ainsi infiniment plus simple. Malheureusement, la réalité étant ce qu’elle est, le temps ne peut qu’avancer et ce qui est détruit, il le reste pour toujours.

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À mon école, nous avons remarqué que bon nombre de parents laissaient leur moteur tourner en attendant leurs enfants. Comme cela génère énormément de pollution inutilement, le comité environnemental de mon école a décidé de mener une campagne de sensibilisation à ce sujet. Pour ce faire, nous avons confectionné des affiches que nous avons affichées dans l’école, puis nous en avons imprimées d’autres sous forme de pancartes résistantes à l’eau pour en installer de façon permanente sur le terrain de l’école. De plus, certains soirs de semaine, nous sommes sortis avec nos pancartes et avons cogné aux fenêtres de certains parents afin de leur demander d’éteindre leur moteur. Le projet a eu un grand succès et nous comptons reproduire l’expérience l’an prochain.