Que ce soit pour encourager sa famille à réduire son impact sur le climat ou sensibiliser ses élèves aux questions environnementales, Rémi Auger, enseignant à Sherbrooke depuis 18 ans, ne manque pas d’énergie. Il aimerait même en faire plus! Rencontre avec un homme motivant.
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Quand on est aux rênes d’une gamme de produits naturels, il est logique qu’on se soucie de l’impact climatique de ses activités. C’est le cas de Brigitte Dubé et de Jean-Sébastien Normandeau, les deux têtes derrière SUUM, une petite entreprise familiale située dans les Laurentides. Rencontre.
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Durant ses trois mandats en tant que mairesse de Chelsea, en Outaouais, Caryl Green a démontré que les municipalités ont un rôle à jouer dans la lutte contre les changements climatiques. Alors qu’elle laisse sa place à la mairie, c’est l’heure du bilan pour cette femme engagée.
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Comment réduire votre quantité de déchets? Demandez-le à Annie Thériault, qui met sa poubelle au régime depuis des années grâce au compostage et au tri rigoureux de son bac de recyclage.
Sensible aux enjeux environnementaux depuis son plus jeune âge, Amélie Proulx a étudié en biologie et a finalement choisi l’entrepreneuriat pour aider le public à passer à l’action climatique.
Malgré la présence d’îlots de tri à l’école secondaire Leblanc, beaucoup d’élèves leur préfèrent la poubelle quand ils et elles se débarrassent de leurs déchets. Manque d’information? Installations insuffisantes? Notre journaliste a mené l’enquête et trouvé des pistes de solution.
À l’école secondaire Hormisdas-Gamelin, les élèves peuvent apporter leurs matières non recyclables à un point de dépôt simple et efficace depuis la création du p’tit écocentre. Portrait d’une démarche écoresponsable inspirante.
S’impliquer dans un comité vert est une bonne manière de faire une différence quand on a l’environnement à cœur. Mais, parfois, les bonnes intentions ne suffisent pas. Les élèves de l’école secondaire du Versant, à Gatineau, l’ont constaté lorsque leur grand projet ne s’est pas concrétisé. Mais ils et elles ne se sont pas laissé décourager pour autant!
En tant que membre du Conseil national des jeunes ministres de l’environnement (CNJME) en 2020-2021, j’ai participé à la rédaction d’une lettre ouverte publiée dans LaPresse et adressée au Ministre de l’Environnement M. Benoît Charette, dans laquelle nous l’avons interpellé à agir pour bâtir un Québec postpandémique vert et prospère. Notamment, nous avons présenté le rôle important que les transports et l’énergie peuvent jouer tant dans la relance économique que dans la transition écologique. Nous avons encouragé le Ministre à réaliser la transition écologique, non au détriment de l’environnement, mais grâce à la protection de celui-ci et en misant sur des projets environnementaux qui pourraient aussi avoir un impact positif sur l’économie du Québec. Ce qui nous a inspiré à écrire cette lettre étaient les nombreux projets de loi sur la relance économique qui avaient été déposés l’année dernière par le gouvernement et qui, à notre avis, proposaient un plan de relance économique qui allait au détriment de l’environnement.
Voici le lien pour accéder à la lettre : https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2021-04-06/relance/une-transition-vers-une-economie-plus-verte.php.
Je suis ambassadeur du projet Communautés bleues. Depuis 2019, j’approche des municipalités et des écoles de ma région pour les inviter à adopter un cadre de trois actions afin de préserver l’eau et notre droit à l’eau.
À mon école, le 26 avril 2021, a eu lieu la journée Grand Ménage que nous avions prévu dès février. Nous avons contacté des personnes ressources pour se procurer le matériel d’entretien et nous, le comité environnemental, avons distribué le tout aux groupes qui ont participé. Nous leur avons montré le territoire à nettoyer et nous les avons aidé. Durant les trois premières périodes, il y a eu des groupes qui sont venus ramasser les déchets de notre terrain afin qu’il soit plus propre et plus attirant pour les élèves pour qu’ils viennent manger à l’extérieur. Jusqu’à maintenant, nous avons le matériel pour tout le monde, nous avons créé un document d’inscription pour les enseignants pour qu’ils participent à notre projet avec leur groupe. La journée Grand Ménage avait été retardée 2 fois dû à la pandémie.
J’aimerais parler de la lettre que j’ai fait avec 4 autres membres du Conseil national des jeunes ministres de l’environnement (CNJME) en 2020-2021. En effet, nous avons écrit une lettre ouverte au Ministre de l’Environnement, M. Benoit Charette, qui a été publié dans LaPresse ! Je suis extrêmement fière de ce projet, car il nous a amené à faire des recherches, à s’informer et à réfléchir à des solutions. Ce projet m’a permis de voir que c’était possible de changer les choses !
En 2020-2021, avec le Conseil national des jeunes ministres de l’environnement, nous avons monté un guide informatif sur l’environnement et les actions qui peuvent être poser pour réduire une empreinte écologique. C’est un guide qui prône le zéro déchet. C’est une immense fierté, car j’ai pu travailler avec des jeunes persévérants et responsables. Je me suis senti écoutée, car nous voulions tous la même chose : aider notre planète Terre ! Je nous souhaite à tous une grande réussite dans tous nos futurs projets !
En janvier 2020, après l’annonce de l’obligation du port des masques de procédure à l’intérieur des écoles secondaires, j’ai écrit une lettre destinée au Premier ministre du Québec, publiée dans le journal Le Devoir. J’étais contre ce règlement, parce que les masques jetables sont faits de pétrole, polluent l’eau et ne se décomposent qu’en 450 années environ! Notre Parlement étudiant, dont je suis membre, a ensuite fait des démarches pour leur recyclage. Je fais aussi partie de Pour le futur Québec, une organisation de jeunes pour l’environnement de ma ville. On travaille maintenant sur un partenariat avec des épiceries en vrac pour les collations de deux écoles de la région. Finalement, en automne 2020, j’ai convaincu ma famille de devenir végane!
En février 2021, à notre école, un des professeur de science à mon école a préparé une journée discussion sur quelques principaux enjeux environnementaux, nommé Influenceurs de système. Cela incluait de la recherche, des débats et aussi la création d’un meme qui était en lien avec un des enjeux. J’ai participé à cet événement et j’ai aussi réalisé une vidéo avec deux autres coéquipières sur cette journée très instructive à laquelle on a participé en temps qu’élèves. Bien qu’étant quelqu’un qui se questionne et qui fait plusieurs recherches sur les sujets reliés à l’environnement, j’ai appris énormément de choses variées en une seule journée.
J’ai créé une entreprise écologique qui s’appelle la Boulangerie Colopin. Dans ce projet, j’ai contacté la fromagerie Bergeron pour avoir du lactosérum (un produit acide créé lors de la fabrication du fromage habituellement jeté) pour le mettre dans le pain de ma boulangerie. De plus, je prépare un projet de cours de pains en utilisant des façons écologiques avec ma municipalité. Lorsque la pandémie terminera, je commencerai ce projet.
À mon école, nous avons remarqué que bon nombre de parents laissaient leur moteur tourner en attendant leurs enfants. Comme cela génère énormément de pollution inutilement, le comité environnemental de mon école a décidé de mener une campagne de sensibilisation à ce sujet. Pour ce faire, nous avons confectionné des affiches que nous avons affichées dans l’école, puis nous en avons imprimées d’autres sous forme de pancartes résistantes à l’eau pour en installer de façon permanente sur le terrain de l’école. De plus, certains soirs de semaine, nous sommes sortis avec nos pancartes et avons cogné aux fenêtres de certains parents afin de leur demander d’éteindre leur moteur. Le projet a eu un grand succès et nous comptons reproduire l’expérience l’an prochain.
Le projet dont je suis le plus fier dans mon école est la création d’une cour verte dans mon école secondaire. Après beaucoup de travail, nous avons finalement pu transformer un îlot de chaleur en îlot de fraicheur! Sinon, en dehors du domaine scolaire, j’ai énormément participé à l’organisation d’une marche pour le climat, le 25 septembre 2020.
J’ai participé à implanter plusieurs projets à mon école secondaire et je suis fière du Guide Zéro déchet créé avec le Conseil national des jeunes ministres de l’environnement 2020-2021 (CNJME). Le Guide comporte différents astuces, conseils et idées pour adopter un mode de vie zéro déchet. Ma section portait sur la diminution de notre impact dans la salle de bain. J’ai présenté 5 solutions dont des recettes maisons de produits et vérification des ingrédients des produits commerciaux. L’écriture a demandé beaucoup de recherche et d’expérimentation. Le guide sera bientôt disponible sur le site de sors de ta bulle.
Au tout début, personne ne se doutait que le plastique prendrait une aussi grande place dans nos vies. Au cours des années, les plastiques ont amené de grands progrès dans la technologie. En effet, les plastiques ont contribué aux avancées dans le programme spatial international, aux appareils électroniques et aux instruments médicaux (valves cardiaques, incubateurs, tubes de perfusion intraveineuse, etc.).
Nous utilisons des produits à base de plastiques pour rendre nos vies plus simples et plus agréables. Cependant, le plastique est très nocif pour l’environnement, il ne faut donc pas abuser de son utilisation.
| Définition Polymères : Ils constituent une classe de matériaux. D’un point de vue chimique, un polymère est un ensemble constitué de plusieurs macromolécules. Les polymères les plus connus sont les fibres naturelles (bois, papier, textiles naturels), les caoutchoucs naturels, les colles, les peintures et les résines. Plastiques synthétiques : Mélanger plusieurs produits chimiques pour créer une réaction chimique. On obtient alors un plastique. Plastiques semi-synthétiques : Mélanger des produits chimiques avec des produit naturels pour obtenir un plastique. Vulcanisation : Améliorer la résistance du caoutchouc en incorporant du soufre dans ce dernier. |
C’est quoi le plastique?
Pour pouvoir comprendre l’histoire du plastique il faut savoir ce que c’est.
Le terme « plastique » est utilisé pour décrire des polymères synthétiques ou semi-synthétiques qui sont utilisés dans la vie de tous les jours. Les plastiques sont des matières organiques tout comme le bois ou la laine. On produit du plastique à l’aide de matières premières telles que la cellulose, le charbon, le gaz naturel et, bien entendu, le pétrole.
Le mot « plastique » provient du mot grec « plastikos » qui signifie « prêt à être moulé ». Ça fait référence à la malléabilité du matériau, c’est-à-dire sa capacité à se déformer à froid ou à chaud, et à sa plasticité durant sa fabrication qui permet de mouler des formes diverses (disques, tubes, bouteilles, boites, etc.).
Il existe de nombreuses variétés de plastiques. Les deux plus grandes sont les thermoplastiques et les thermodurcissables. Les thermoplastiques fondent à la chaleur et durcissent au refroidissement, tandis que les thermodurcissables ne se déforment plus une fois formés.
D’où vient le plastique?
De nos jours, le plastique est le troisième matériau le plus fabriqué dans le monde, derrière le ciment et l’acier. Mais, comment en est-on arrivé là?
Tout d’abord, il faut savoir qu’une forme de plastique existait déjà en antiquité. En effet, les égyptiens employaient des colles à base de gélatine d’os, de caséine de lait (protéines dans le lait) ou d’albumine d’œuf (protéines dans le blanc d’œuf). Cette colle servait à assembler les constructions de bois comme le mobilier. Les hommes utilisaient également les propriétés plastiques de la corne, des écailles de tortue, de l’ambre et du caoutchouc qui était chauffés et moulés pour fabriquer de nombreux objets.
Par la suite, au milieu des années 1800, Charles Goodyear, un chimiste Américain, inventa la vulcanisation par accident. En effet, il cherchait une façon de stabiliser le caoutchouc au départ. Le caoutchouc existe depuis déjà plusieurs siècles. En effet, on utilisait une forme de caoutchouc en Mésopotamie.
Cependant, c’est seulement vers la fin du XIXe siècle qu’on voit apparaître les plastiques semi-synthétiques faits de polymère naturel chimiquement modifiés. On doit une des premières formes de plastique synthétiques à Alexander Parkes. C’est lui qui a présenté le « plastique » lors de l’Exposition universelle de Londres en 1862. Autrefois appelé « Parkésine », il s’agissait d’une matière organique dérivée de la cellulose qu’on moulait lorsqu’on la chauffait et qui gardait sa forme en refroidissant. Il l’aurait inventé dans les années 1850/1860. Nous le connaissons aujourd’hui sous le nom de celluloïd mais il a été légèrement modifié pour être plus facile à modeler.
Puis, il y a eu le belge Leo Baekeland qui inventa le premier plastique 100% synthétique, la Bakélite au début du XXe siècle. Cette forme de plastique est à base de formaldéhyde et de phénol (composés issus du pétrole). Résistant à la chaleur, ce plastique est utilisé d’isolant dans l’industrie de construction électrique. Ce fut le premier plastique produit à grande échelle avec 175 000 tonnes produites en 1944. Vers les années 1950, les demandes en plastique augmentent et cette nouvelle industrie ne fait que grandir.
Il y a pleins d’autres inventeurs et chimistes qui ont participé aux innovations du plastique, notamment Eugen Baumann à qui on doit la synthétisation du PVC (chlorure de polyvinyle) et Waldo Semon qui a mis au point des méthodes pour rendre le PVC utile.
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