Ce manifeste jeunesse sur l’urgence climatique est le fruit du travail des 120 jeunes présent.es au Sommet jeunesse sur les changements climatiques 2023. Ce sont 10 solutions qui ont été identifiées, développées puis votées au SJCC23 par tous les participant.es. Elles sont destinées aux député.es et au gouvernement et visent l’action concrète et immédiate face à la crise climatique.
Cliquez sur les solutions pour prendre connaissance de leur argumentaire, s’il y a lieu.
Extrait vidéo de la présentation de ces 10 solutions à l’agora de l’Assemblée nationale du Québec, à venir.
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Du plus jeune âge jusqu’aux aîné.es, davantage de sensibilisation à l’environnement est nécessaire. Pour ce faire, un plus grand nombre de publicités positives dans des lieux tels que les centres communautaires, les établissements scolaires, la télévision, etc. doit être produit.
En offrant des subventions à ces petites et moyennes entreprises, elles pourraient augmenter leur marge de manoeuvre financière tout en favorisant une réduction des coûts de leurs produits, leur permettant ainsi de compétitionner avec les commerces de grande surface. L’objectif est de mettre en valeur l’image du Québec, d’encourager l’autonomie économique de la province, d’encourager l’entrepreneuriat québécois et de limiter la surconsommation et ses impacts négatifs sur l’environnement et les gens.
Considérant qu’au Québec, on ne vit pas les impacts négatifs des changements climatiques au quotidien, la population ne semble pas sentir l’urgence d’agir concrètement face à cette crise. En développant un plus grand attachement envers la nature, les gens voudront préserver davantage l’environnement qui les entoure, et ce, avant qu’il soit trop tard. Cette éducation à la nature doit passer entre autres par les écoles.
Plusieurs exemples d’intégration scolaire sont possibles :
Prochain arrêt : les régions!
Considérant que 43% des émissions de gaz à effet de serre du Québec proviennent du secteur des transports du Québec, le déploiement des services de transports en commun jusque dans les régions est nécessaire pour réduire l’empreinte carbone des Québécoises et Québécois.
Les énergies fossiles proviennent de ressources non renouvelables à l’échelle humaine. Selon l’Accord de Paris, afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, il faut diminuer drastiquement et rapidement la production d’énergie à partir des hydrocarbures d’ici 2030. Grâce à son hydroélectricité, le Québec a tout ce qu’il faut pour devenir un leader au niveau mondial.
En protégeant, par défaut, tous les territoires, les entreprises voulant explorer ou exploiter les ressources naturelles du Québec, ou intervenir d’une quelconque façon sur un territoire naturel, devront passer par un processus de dérèglementation. La tendance serait alors renversée, et la protection des terres ne reposera plus sur les épaules des écologistes. De plus, l’étalement urbain pourrait être ainsi limité et les paysages, plus facilement préservés.